PUBLICATIONS - OUVRAGES DE JEAN-CLAUDE LAPARRA

Jean-Claude LAPARRA, général (C.R.), est docteur en Histoire de l’université de Paris-I – Panthéon-Sorbonne (« Matériels de circonstances et fabrications de guerre dans l'armée allemande 1914-1918 », thèse soutenue en 1996 sous la direction du Doyen Guy Pedroncini).
Historien spécialiste de la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement de l’armée allemande, il a publié une quinzaine d’ouvrages (dont les principaux sont présentés ci-dessous) et plus d’une soixantaine d’articles dans différentes revues spécialisées comme « 14 – 18. Le magazine de la Grande Guerre », « Batailles » et « Ligne de front ».
Son ouvrage, « Sacrifié pour Verdun. Bezonvaux », a été récompensé en février 2007 par le prix « Georges Sadler » de l’Académie Stanislas de Nancy. Il est membre titulaire de l’Académie Nationale de Metz, et membre de la Société d’Histoire de Woippy.


Jean-Claude LAPARRA dédicaçant ses ouvrages au Salon du Livre d’Histoire de Woippy (19 novembre 2006)





(Ysec Editions, 2002, 239 pages)

Le prix d’une alliance
Les Austro-Hongrois sur le front ouest
(1914-1918)

Même si elle est peu importante, sauf à partir du printemps 1918, la présence de formations austro-hongroises sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale est restée longtemps mal connue. Jean-Claude Laparra montre qu’elle a été à plusieurs égards significative.



(Ysec Editions. 2003. 110 pages)

Les chemins de la souffrance

Dans le saillant de Saint-Mihiel, pendant plus de quatre ans, des militaires allemands et austro-hongrois, ainsi que des prisonniers français, russes et américains, etc... se sont traînés ou ont été portés sur des brancards, tout au long de tranchées et de boyaux ; ils ont ensuite emprunté des pistes et des chemins vers l'arrière ; par d'autres itinéraires, des véhicules les ont emportés vers des formations ou des organismes chargés de les traiter. " Les chemins de la souffrance..." a pour but de présenter l'organisation et le fonctionnement du service de santé allemand de 1914 à 1918, particulièrement entre Saint-Mihiel et Metz.


La grande débrouille
Un point de vue iconoclaste sur l’armée allemande


(YSEC éditions, 2005, 208 pages)

L'imperfection de la machine de guerre allemande au cours de la Grande Guerre n'est pas une idée admise et il est difficile d'en prendre conscience. En effet, les forces armées impériales jouissent d'un préjugé généralement favorable, qui provient sans doute de l'image donnée par leurs unités d'active en temps de paix : uniformes impeccables, forte discipline, organisation efficace, matériels de qualité et, apparemment, en quantité suffisante, etc. Cette étude expose certains problèmes auxquels l'armée allemande a été confrontée pendant la première guerre mondiale. Elle présente les solutions adoptées pour lui fournir les matériels nécessaires.
L'auteur, tirant les conséquences de ces difficultés et insuffisances, ainsi que l'environnement économique et industriel, soutient une thèse originale, voire surprenante : la machine de guerre allemande était imparfaite et cette situation constitue sinon l'explication de l'échec allemand, du moins l'une de ses causes.



(Editions 14-18, 2006, 324 pages)

La machine à vaincre
L’armée allemande (1914-1918)

Premier du genre, cet ouvrage, écrit avec la collaboration de Jacques Didier et de Pascal Hesse, donne une vision globale et complète de l’armée allemande au cours de la Première Guerre mondiale. Il offre une vision globale de l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale afin de mettre au jour les raisons de son échec dans l'issue du conflit. Il dresse le tableau des changements survenus au cours de la guerre, décrit ceux qui l'ont amenée à un haut degré de préparation et insiste sur l'organisation des unités et les tactiques.


Sacrifié pour Verdun
Bezonvaux, village détruit


(Connaissance de la Meuse, 2006,
156 pages, 105 illustrations)

Ecrit en collaboration avec son père Jean Laparra, président de la commission municipale de Bezonvaux. Village meusien à l’écart des voies empruntées par les touristes visitant le champ de bataille de Verdun, Bezonvaux est impliqué dans la Grande Guerre dès 1914. Endommagé depuis le 21 février 1916, il disparaît progressivement sous les bombardements à partir de l’automne suivant. Son histoire, la vie de sa population avant sa destruction et sa survie partielle en tant que site de mémoire d’une collectivité territoriale inhabitée sont exposées dans cet ouvrage incluant 105 illustrations. Celui-ci raconte de manière plus détaillée les combats ayant transformé la localité ainsi que son territoire communal en une étendue sylvestre, sur laquelle sont visibles des vestiges du conflit, une chapelle-abri, un monument aux morts et une borne commémorative.


Jean-Claude et Jean Laparra se sont vu décerner le prix « Georges Sadler » de l’Académie Stanislas de Nancy
(à gauche Jean Lanher, professeur émérite de l’Université de Nancy, rapporteur devant la commission des prix littéraires)


LES « GLADIATEURS »
Les formations offensives dans l’armée allemande


Jean-Claude Laparra signant son dernier ouvrage

Pendant la Grande Guerre, le général Pétain a interdit d’imiter les Allemands en constituant, dans l’armée française, des divisions d’élite qu’il qualifie d’unités de « gladiateurs ».
Cette déclaration importante est à l’origine du titre de l’ouvrage du général Laparra. Ce livre apporte des informations nouvelles sur les troupes de choc et d’assaut allemandes. Incluant 80 illustrations et développant les questions tactiques ainsi que les problèmes d’effectifs et d’organisation, l’ouvrage fait un point sur diverses catégories de groupes, sections, compagnies, bataillons, régiments et divisions, spécialisés dans les actions offensives. Il montre de manière détaillée les liens qui les unissent dans leur conception et leur emploi. Il retrace l’histoire des formations offensives à partir des pionniers et de leurs groupes de grenadiers, jusqu’aux divisions performantes de 1918. Il montre aussi comment, à travers différents types d’unités, il y a eu une évolution pragmatique de la manière dont l’attaque a été envisagée et exécutée dans l’armée allemande.


Le FANTASSIN ALLEMAND
1914-1918


(Histoire et collections, 2008.)

Le 2 août 1914, un fantassin allemand nommé Michel répond à la convocation portée sur son ordre de mobilisation et se présente à la caserne indiquée sur celui-ci. Quelques semaines plus tard, il entre en campagne et sert au sein d'un régiment sur le front ouest. On connaît partiellement la guerre qu'il a faite à travers des carnets qu'il a rédigés d'août 1914 à octobre 1918. Ce sont ces documents traduits, réécrits et complétés par des observations qui constituent ce livre.
Rédigé à partir d'éléments biographiques réels et d'un calendrier avéré d'introduction des matériels dans une unité, cet ouvrage est en fait une œuvre de fiction. Il raconte la vie d'un fantassin affecté dans le même régiment pendant presque toute la durée des hostilités : un peu ses pensées, plus longuement ses occupations, surtout ses conditions de vie ainsi que ce qui se passe autour de lui. Ce fascicule contient une masse d'informations sur la vie du soldat allemand au cours du premier conflit mondial, fournies par le texte et par 170 dessins, cartes postales, photographies et documents d'époque. Plus qu'un livre traitant de la guerre, c'est une sorte de témoignage sur les hommes qui l'ont faite ou vécue « de l'autre côté » : à ce titre, c'est une publication tout à fait originale.


Le FANTASSIN ALLEMAND
(Version anglaise)


(Histoire et collections, 2008.)

On 2 August 1914, a German infantryman called Michael received his mobilisation papers and made his way to the barracks indicated on the call up papers. A few weeks later he found himself on campaign in a regiment on the Western Front. We know a little about his wartime experiences from August 1914 to October 1918, thanks to the notebooks that he kept. These documents have been translated, re-written and completed with observations that make up this book.
Written from biographical elements and a timeline when equipment was known to have been introduced within units, this book is in fart fictitious. It relates the imaginary life of an infantryman who served with the same regiment through nearly all the war. It looks at his thoughts and lingers on his preoccupations, especially his living conditions as well as all that happened around him.
This book contains considerable information about the life of a German soldier during the First World War. As well as text, there are 170 illustrations, postcards, photographs and period documents. More than just a book about war, it is a sort of eyewitness view of the men that lived through the war « on the other side », making it an original approach.


LE STURMBATAILLON ROHR
1916-1918


(Histoire et Collections, 2010.)

LE « KÖNIGL. PREUSS. STURM-BATAILLON NR. 5 (ROHR) » a joué un grand rôle dans les forces de la Quadruplice. En particulier, l'armée allemande lui doit la détermination d'un certain style de combattant dans son apparence, son équipement et son armement. Elle lui est surtout redevable de l'amélioration de sa capacité offensive. Le soldat appartenant à ce bataillon apparaît comme un combattant d'élite, le mieux équipé et armé pour la guerre de position, le plus apte physiquement et le mieux entraîné. Toutefois, sans l'appui du Kronprinz Guillaume, l'existence de cette unité n'aurait peut-être pas été pérennisée après les premiers combats devant Verdun. Cet appui, voire cette préférence, se manifestera à différentes occasions, même si l'héritier impérial témoignait également beaucoup d'intérêt pour d'autres militaires, notamment les « pionniers à tête de mort » et les aviateurs.
Présentant un nombre important d'illustrations sous un format réduit et se recentrant sur la période jugée la plus intéressante pour cette unité, l'ouvrage embrasse les divers aspects du premier en date des bataillons d'assaut, sur une période de presque trois ans.


L'ENVERS DES PARADES
LE COMMANDEMENT ALLEMAND, 1914-1918


(Editions SOTECA, 2011.)

Les images venant à l'esprit, lorsqu'on évoque le commandement allemand d'avant 1914, sont celles de Guillaume Il entouré d'un essaim de courtisans aux tenues rutilantes ou de groupes de généraux accompagnés d'un aréopage d'officiers, passant en revue des formations, les regardant défiler, observant des manœuvres et conversant devant des rangs de soldats.
Les hostilités n'interrompent en rien ces manifestations qui restent fréquentes, les chamarrures en moins.
On peut donc s'interroger sur l'exercice des responsabilités dans cette armée allemande, correctement équipée et bien entraînée, qui représente une force imposante.
Cet ouvrage, le cinquième réalisé ensemble par deux auteurs spécialisés dans l'étude « de ce qui se passait en face » au cours de la Grande Guerre, propose une approche innovante du commandement allemand. Elle permettra peut-être de progresser dans la recherche d'une réponse à la question : pourquoi l'organisation apparemment la plus puissante, avant le déclenchement du premier conflit mondial, a fini par sombrer dans la défaite ?