HISTOIRE DE WOIPPY - LES CONFÉRENCES

Depuis sa création, la Société d'Histoire de Woippy a organisé près de cinquante conférences, notamment lors de ses assemblées générales ou à l'occasion de la remise du prix René Paquet, ou encore dans le cadre de la préparation de certaines visites. Ces conférences ont été présentées soit par des universitaires (André Kaspi, Armand Abécassis, François-Yves Le Moigne, François Roth, Jean-Charles Fulaine ou François Reitel) ou de jeunes chercheurs en Histoire (Jean-Christophe Diedrich, Marie-Louise Antenucci, Pierre Pirot), soit par des membres même de la Société d'Histoire (Pierre Brasme, Jean Nauroy, Jean-François Pitoy) ou enfin différentes personnes spécialistes d'un thème particulier. Au mois de mai 1998, le Colloque du Jeune Historien a permis à plusieurs jeunes chercheurs d'exposer le fruit de leurs travaux historiques. Depuis 2003, dans le cadre du Salon du Livre d'Histoire de Woippy, la SHW a accueilli de brillants conférenciers, comme Pierre MIQUEL, André KASPI, Armand ABECASSIS, Jean-Yves EMPEREUR, Pierre BRIANT et François ROTH.


De gauche à droite :
MM. Pierre BRASME, Gérard MICHAUX, Philippe HOCH


Une vue de l'assistance…
réduite par les intempéries de la soirée !


De gauche à droite :
MM. Pierre BRASME , Philippe HOCH, François ROTH


Une vue de l'assistance.

Entre colloques, conférences et publications, François Roth, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Nancy, s’est arrêté à Woippy pour évoquer la personnalité et la carrière de l’un de nos plus grands hommes politiques mosellans, Robert Schuman, dont il a publié la biographie, quelques années après celle d’un autre grand Lorrain, Raymond Poincaré. À quelques mois du 60e anniversaire de la célèbre « déclaration Schuman » du 9 mai 1950, il lui a semblé utile de montrer à quel point cet homme si discret, d’apparence frêle, mais qui était animé d’une ardente foi chrétienne et d’une profonde vie intérieure, qui était discrètement entré en politique en 1919, a marqué les années de l’après Seconde Guerre mondiale, comme ministre des Finances, comme Président du conseil mais surtout comme ministre des Affaires étrangères entre 1948 et 1953. En lançant la lumineuse idée d’une coopération européenne en vue d’une paix et d’une réconciliation entre les peuples qui venaient de se déchirer, ce Lorrain des frontières est devenu le père de l’Europe, de cette Europe des Six qui allait être la matrice de l’Europe actuelle, cette Europe des 27 que Robert Schuman aurait sans doute bien du mal à reconnaître aujourd’hui !