Dimanche 27 septembre 2015
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"Kaserne I". Construite en 1683, cette caserne en grès rose est la seule datant de la fondation de la place forte qui soit encore préservée de nos jours ; elle est située dans la rue du pavillon (Pavillonstraße). Cette caserne d’infanterie était dotée d’un pavillon pour les officiers et accueillit, un temps, l’école de garnison. |
Et après la caserne, "le long zinc" des cafés-restaurants-terrasses d'un bout à l'autre. Ceux-ci se sont installés dans les casemates construites par les Prussiens au moment de l’extension de la forteresse. Ces souterrains voûtés creusés dans le massif des remparts étaient conçus pour résister aux bombes. Recouverts d’un talus (escarpe), ils offraient un abri aux soldats et aux chevaux, et étaient percés d’embrasures pour l’artillerie. En temps de paix, des armes et des réserves de nourriture y étaient entreposées. |
Au bout du "long zinc", la porte d'Allemagne ou la "Deutsches Tor".
Elle porte ce nom depuis l'époque française. La couronne royale provient de la façade de ce bâtiment démoli en 1886.
"Festung Saarlouis". Soucieux d’assurer la protection militaire des territoires acquis aux frontières orientales du royaume de France, Louis XIV fit construire la ville forte de Sarrelouis. Il fallait élargir la ceinture fortifiée afin de protéger le territoire agrandi. Sébastien Le Prestre de Vauban, inspecteur général des fortifications du royaume, s’inspira des esquisses soumises par Thomas de Choisy pour établir les plans définitifs de la construction de la forteresse.
Après la défaite de Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815 et l’écroulement de l’Empire, selon les conventions de la deuxième paix de Paris, la place forte de Sarrelouis est cédée à la Prusse. Les troupes françaises quittent la ville le 1er décembre 1815. Mais, quand les troupes prussiennes font leur entrée dans la place, on découvre le soldat français Lacroix qui monte la garde sur la contre-garde près de l’écluse. Il avait été oublié ! Il est alors escorté sur les hauteurs de Sarrelouis et dirigé sur la route de Metz avec une pipe, du tabac et des provisions de route. |
Michel Ney, « Der Tapfeste der Tapferen » (Le Brave des Braves)
Monument établit en 1946. Plastique de béton de Jean Lambert-Rucki (1888-Cracovie - Paris-1967)
Général de division de la Grande Armée. Sa nomination au grade de maréchal d’Empire fut le summum de sa carrière militaire. Après la défaite de Napoléon à Waterloo, le maréchal Ney fut condamné en 1815 à Paris pour haute trahison et fusillé au Jardin du Luxembourg.
Le monument aux Morts et le temple
L'intérieur du temple et ses vitraux
Il est midi, rendez-vous au n° 13 de la rue de la Bière (Bierstraße), maison natale de Michel Ney, devenue l'Auberge du Maréchal-Ney.
L'après-midi, visite du musée, et pour débuter : la photo souvenir.
Une guide nous a pris en charge et la viste a été suivie avec intérêt.
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